En dépit des rumeurs, Thomas Jolly a clarifié que “La Cène” n’a pas été une source d’inspiration pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Il a expliqué que son objectif principal était de capturer l’essence vivante et dynamique de la France. Pour ce faire, il s’est inspiré des nombreux aspects de l’histoire et de la culture française, qu’il décrit comme étant en constante construction et reconstruction. Cette approche vise à représenter la diversité et l’inclusivité de la société française contemporaine
Clarification sur “La Cène”
Thomas Jolly a précisé : “La Cène, ce n’était pas mon inspiration”, et il a poursuivi : “Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table ( représenté par Philippe Katerine, ndlr ) . Il est là, pourquoi parce qu’il est dieu de la fête (…), du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve”. Il a ajouté : “L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe… Olympe… l’Olympisme”.
Concernant le tableau représentant une Marie-Antoinette décapitée tenant sa tête dans ses bras à la Conciergerie, Jolly a assuré qu’il n’y avait pas de “glorification de cet instrument de mort qu’était la guillotine”. Il a souligné : “Si on utilise notre travail pour régénérer (…) de la division, de la haine (…) et qu’elle continue à progresser, alors que je crois qu’on a fait un peu de paix (…), alors ce serait très dommage”.
Jolly a conçu un défilé de six kilomètres à travers certains des sites les plus emblématiques de Paris, mettant en scène 200 bateaux et des tableaux vivants qui célèbrent l’histoire française. Cette approche novatrice vise à utiliser les caractéristiques naturelles et architecturales de Paris comme toile de fond pour le spectacle
L’organisation de cette cérémonie en plein air pose des défis logistiques uniques, notamment en termes de sécurité et de durabilité. Jolly a souligné l’importance de minimiser l’impact environnemental en utilisant principalement la lumière naturelle et en s’assurant que la cérémonie soit respectueuse de l’environnement de la Seine.
Thomas Jolly a également abordé la complexité de maintenir la confidentialité de la cérémonie, révélant que les répétitions se déroulent dans des lieux secrets à travers la France et qu’il n’y aura pas de répétition générale complète avant l’événement. Cette stratégie vise à créer un effet de surprise pour les spectateurs présents et les téléspectateurs du monde entier.
Avec une audience mondiale record, cette cérémonie promet de marquer l’histoire des Jeux Olympiques.